Salut,
Cette histoire, probablement inspirée
de faits et événements vécus, me touche pour plusieurs raisons dont:
1. j'ai participé en tant qu' étudiant à Nancy à des actions
d'alphabétisation puis de mobilisation pour notre combat puis
d'assistance aux prisonniers libérés après le cessez le feu.
à ce titre j'ai cotoyé, et souvent partagé leurs diffficultés de toute
sorte, nos compatriotes émigrés et manoeuvres dans la
sidérurgie,déclinante, lorraine.j'en garde des souvenirs émus car ils
étaient en général empreints d'une très grande dignité voire de
fierté et de noblesse;
2. Quelques 5 à 6 années plus tard j'y suis retourné (Metz,
Thionville, Uckange,Hayange,Hagondange , Longwy,Longuyon et j'en
passe) pour ...recruter! en effet nous étions en train de jeter les
bases de la siderurgie algérienne et j'étais chargé du projet
laminoirs ;Grandes retrouvailles, grand enthousiasme,grand accueil
réciproque....mais déchantement rapide tant l'écart des mentalités,des
conditions de travail et de vie, s'était creusé, j'en garde un
souvenir poignant: échec dans notre entreprise de recrutement( moins
de 5% des travailleurs sélectionnés et recrutés sont restés après 3 à
6 mois) et désillusion sur notre capacité à réintégrer nos émigrés;
D'autres considérations sociopolitiques m'ont habité et m'habitent
toujours quant au sort fait à nos ainés tant par l' administration
décidément ton résumé (et donc ton film) réveille en moi de tristes
sentiments. mais c'est opportun et utile de raconter cette histoire.
bravo.
amicalement.
Omar;
----------------------
Cher Omar,
Je viens de relire ton message que j'ai trouvé très humain, émouvant et soudain je me prends à rêver.
Ce que tu dis a tout à fait sa place dans mon film et pourrait être recueilli dans une petite séquence de rencontre ( mon film tient plus du road movie, que d'une enfilade d'interviews).
Ces rencontres , la vie les offre, la preuve: on se parle alors qu'on se
connaît à peine par personne interposée et soudain d'Algérie tu me parles d'Hagondange, mon père y a travaillé et j'y ai grandi. Preuve que
la vie est plus forte que la fiction.
De plus c'est un regard singulier que tu amènes, une sorte d'autre côté
du miroir qui me semble soudain discrètement passionnante et ne peut
qu'enrichir le film. D'autant qu'en filigrane, dans mon film, tout du
long il y est question d'un frère plus âgé qui après avoir fait partie
du FLN clandestin en France a rejoint l'Algérie indépendante en 1963.
Donc avant toute chose, es-tu en Algérie fin mai , tout début Juin?
à +
abdallah
--------------------------------
Cher Abdallah
la fête du 1er mai n'est plus qu'un souvenir...plus aucun enthousiasme et encore moins de fraternité...drôle d'impression; Pour revenir à ta question:
je suis de retour à Alger,sauf imprévu, le 1er juin.
Amicalement.
Omar;
mercredi 2 mai 2007
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire