samedi 10 juin 2006
gérontologie
Il n'y a presque plus rien à ajouter aujourd'hui dans le débat concernant l'immigration, sur les enfants, sur les jeunes, sur les femmes, sur l'argent des immigrés ou sur les flux migratoires. Mais il reste fort à faire dans l'appréciation et la compréhension du non-_travail, dans ses formes sévères, c'est-à-dire « l'inactivité accidentelle » que peuvent traduire le chômage, l'invalidité ou le handicap ou encore dans les formes légales de la cessation du travail à savoir la retraite et la vieillesse son corollaire.
Se pencher sur la retraite et sur la vieillesse des travailleurs arabes en France, c'est mettre en relief les dysfonctionnements révélés par ces situations et exprimés à travers des tonalités diverses : Psycho_affective, c'est le cas des tiraillements de ces personnes âgées, entre une présence permanente en France et/ou le retour au pays d'origine. Ce sont les problématiques de santé et de soins, leurs représentations ou leur contenu forcément marqué par d'autres grilles socioculturelles d'appréciation de leur contenu. Ce sont aussi, ces questions des retraites et des mécanismes juridiques ou administratifs dans leur conception, qui reposent sur des exigences de territorialité, de durée de résidence effective ou encore de nationalité. Ce sont enfin, toutes ces questions au sujet de la mort, de l'accompagnement des derniers moments de la vie ou encore des lieux de sépulture. Ceci soulève encore des appréhensions religieuses et éthiques et autant de déficit en savoir-faire réclamé par les gens et leurs accompagnateurs pris au dépourvu devant des questions complexes.
Omar Samaoli
Omar Samaoli est gérontologue, directeur de l'Observatoire Gérontologique des Migrations en France (OGMF), enseignant en sciences médico-sociales et en gérontologie à l'UFR Pitié-Salpêtrière à Paris VI. Il mène actuellement des recherches en gérontologie sociale et transculturelle et en géronto-psychiatrie
Que le film se construisant au hasard des rencontres soit une promesse tenue à des individus, et de l'affection qu'on ne pouvait pas ne pas avoir pour leur destin malmené.
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